Myélome multiple : diagnostic et traitements

En général, le myélome multiple est diagnostiqué fortuitement par votre médecin, à la suite d'analyses sanguines de routine, souvent à la recherche d'une autre affection. Dans d'autres cas, il peut être diagnostiqué directement si le médecin soupçonne clairement la présence de symptômes de myélome multiple.

Diagnostic

Le diagnostic précoce du myélome multiple est complexe, car il est souvent asymptomatique jusqu'à un stade avancé . Il peut provoquer des symptômes assez vagues, facilement identifiables par rapport à d'autres maladies. En revanche, lorsqu'une analyse sanguine de routine révèle une quantité anormalement élevée de protéines dans le sang, le myélome multiple peut être détecté précocement. Chez les personnes atteintes de MGUS (gammapathie monoclonale de signification inconnue) ou de plasmocytome solitaire, le risque de développer un myélome multiple est élevé ; des analyses sanguines régulières sont recommandées pour surveiller son apparition.

En résumé, quels sont les tests utilisés pour le diagnostic du myélome multiple ?

Analyses sanguines : les analyses de laboratoire révèlent la présence de protéines M, produites par les cellules myélomateuses, ainsi que la détection d'une protéine anormale, la bêta-2-microglobuline, qui peut aider le médecin à évaluer le degré d'agressivité du myélome. L'examen de la fonction rénale, de la numération globulaire et des taux de calcium et d'acide urique fournit également des informations utiles.

Test d'urine : Il montre les protéines M (Bence Jones) lorsqu'elles sont détectées dans l'urine.

Examen de la moelle osseuse : grâce à un prélèvement de moelle osseuse, réalisé à l'aide d'une longue aiguille insérée dans un os (aspiration et biopsie de moelle osseuse), l'échantillon est examiné à l'aide de tests spécialisés pour identifier les mutations génétiques.

Examens d'imagerie : Ce sont des examens recommandés pour détecter les problèmes osseux liés au myélome multiple : une radiographie, une IRM, un scanner ou une tomographie par émission de positons (TEP).

Traitements

Thérapie ciblée : elle peut être utilisée lorsque les traitements pharmacologiques doivent cibler des points faibles spécifiques des cellules cancéreuses. En agissant contre ces anomalies, seules les cellules malades peuvent être détruites.

Immunothérapie : elle utilise le système immunitaire lui-même pour combattre le cancer, même si celui-ci n'attaque pas nécessairement les cellules cancéreuses. Ces dernières ont la capacité de produire des protéines qui les aident à se cacher des cellules du système immunitaire.

Chimiothérapie : L'utilisation de médicaments pour tuer les cellules cancéreuses cible les cellules à croissance rapide, notamment les cellules myélomateuses. Avant une greffe de moelle osseuse, des doses élevées de chimiothérapie sont utilisées.

Corticostéroïdes : ils régulent le système immunitaire et sont également actifs contre les cellules myélomateuses.

Greffe de moelle osseuse : La greffe de cellules souches est une méthode permettant de remplacer la moelle osseuse malade par de la moelle osseuse saine. Comme indiqué précédemment, avant une greffe de moelle osseuse, de fortes doses de médicaments seront administrées pour détruire la moelle malade ; ensuite, vos cellules souches seront injectées dans votre corps, où elles serviront à reconstruire la moelle osseuse.