Soins et traitements pour un meilleur contrôle de l'asthme

Bien qu'il n'existe pas encore de traitement curatif complet de l'asthme, certains médicaments peuvent soulager les symptômes et contrôler les prodromes. La prévention et le suivi à long terme sont essentiels pour prévenir les crises d'asthme : avant de prescrire un médicament, le patient subit tous les examens médicaux nécessaires pour diagnostiquer le type d'asthme et la gravité de la maladie. Il est à noter que les patients asthmatiques ne présentent pas de symptômes typiques quotidiennement : la maladie est dite « chronique » car elle se caractérise par des phases asymptomatiques alternant avec des périodes d'exacerbations, même très graves. L'asthme peut apparaître soudainement et le patient doit être prêt à intervenir avant que son état ne s'aggrave. Pendant les phases asymptomatiques, il est important de ne pas interrompre le traitement, même en pleine santé : cela permet de prévenir les crises d'asthme soudaines.

Médicaments de base et médicaments en cas de besoin

L'asthme est, par définition, une maladie chronique et, à ce titre, doit être suivi dans le temps, tant d'un point de vue diagnostique que thérapeutique. Il s'agit en effet d'une maladie sujette à des phases asymptomatiques alternant avec des poussées, parfois graves. C'est pourquoi le traitement de l'asthme repose sur l'utilisation de deux types de médicaments : les antiasthmatiques « de base » doivent être pris en continu pour maintenir la maladie sous contrôle, et donc en l'absence de symptômes ; les médicaments « à la demande » doivent être pris uniquement en cas de besoin réel. Quant à la prise correcte des médicaments, il est malheureusement évident que l'évolution fluctuante de l'asthme incite le patient à interrompre ou à suivre à sa guise le traitement de base. Cette mauvaise conduite peut s'avérer coûteuse, augmentant le risque de poussées et d'aggravation de la maladie. La crise asthmatique est en effet déterminée par la réduction du calibre des bronches, ce qui diminue l'apport d'oxygène aux différents tissus. C'est pourquoi la règle fondamentale à ne pas oublier est qu'en présence d'asthme, le traitement ne doit jamais être abandonné ou suspendu prématurément, même si les symptômes régressent.

Médicaments inhalés

Dans les années 1970, l'avènement des bronchodilatateurs et de la cortisone inhalée a révolutionné le traitement de l'asthme : l'accès aux hôpitaux a été considérablement réduit et le traitement de l'asthme est devenu pratiquement à domicile. L'inhalation est principalement utilisée, car elle permet au médicament d'atteindre les voies respiratoires plus rapidement, procurant un bénéfice immédiat. Chaque aérosol contient un principe actif différent, choisi et prescrit par le médecin ou le spécialiste qui traite le patient. À l'intérieur de l'aérosol, on trouve : – des bronchodilatateurs à courte et longue durée d'action : ils agissent principalement en dilatant les voies respiratoires et en relâchant le muscle lisse bronchique ; ils inversent et/ou inhibent la bronchoconstriction et les symptômes liés à l'asthme aigu, mais n'inversent pas l'inflammation des voies respiratoires et ne réduisent pas l'hyperréactivité bronchique ; – des corticostéroïdes : utilisés par inhalation, ils atteignent directement les bronches, réduisant ainsi les effets secondaires typiques des corticostéroïdes oraux ; – Anti-inflammatoires non stéroïdiens : ils sont plus efficaces que le traitement par bronchodilatateurs dans le contrôle à long terme des symptômes, pour l'amélioration de la fonction respiratoire des voies aériennes.

Prévention

Si vous souffrez d'asthme, n'oubliez jamais quelques règles d'hygiène et de comportement simples. En cas d'allergie à la poussière, il est conseillé, par exemple, de retirer rideaux et tapis de votre domicile. Plus généralement, toute personne asthmatique doit se tenir à l'écart des irritants ou allergènes qui déclenchent la crise (fumée, peinture fraîche, poils d'animaux, pollen, substances à forte odeur, etc.).